mercredi 16 juillet 2014

Le Cavalier suédois, de Leo Perutz

J'avais dans l'idée depuis un moment de vous parler du Cavalier suédois, formidable roman en langue allemande de Leo Perutz.  Publié en 1936, réédité en France par les non moins merveilleuses éditions Phébus, à qui l'on doit la redécouverte de Wilkie Collins en France, et quelques beaux inédits de Jack London, entre autres.

J'ai adoré Le Cavalier suédois dès la première lecture, pour son souffle, ses astuces narratives, cette respiration que l'on goûte quand un livre vous donne vraiment l'impression de voyager (et pas seulement de vous faire voyager). Une fresque qui évoque un rien le Barry Lyndon de Stanley Kubrick (peut-être parce que le héros de Kubrick m'a toujours fait l'effet d'un imposteur dans sa propre maison) et qui nous emmène au grand galop à travers la Suède du XVIIIe siècle. Croyez-moi, un tel bouquin vaut cent Millenium.

Malheureusement, en effectuant quelques recherches pour concocter mon billet, j'ai découvert ce blog, et dans ce blog, ce billet.
Étant en tous points en accord avec Paul Emond, je me permets donc seulement de vous glisser un lien vers son article, savant, pertinent et passionné, comme je les aime. N'hésitez pas également à traîner dans ses pages, ça vaut souvent le détour.

Paul Emond, pour vous donner un bref aperçu du bonhomme, est un romancier et auteur dramatique, membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Il a donné entre autres naissance à la périlleuse Danse du fumiste, un récit composé d'une seule et unique phrase, que je vous conseille vivement, ne serait-ce que pour l'expérience "à la Pérec".

Bref, quoi qu'il arrive, lisez Le Cavalier suédois.

Le Cavalier suédois, de Leo Perutz (traduction de Martine Keyser), 1987, éditions Phébus.

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